François Deguelt est mort.
Publié le 23 Janvier 2014
On voit partir
Bien trop de souvenirs
Quand un copain s'en va...
Il est parti, il a mis les voiles, il est mort hier.
Je ne trouve pas les mots pour faire une nécrologie, comme on dit dans les rédactions.
La douleur m'a étouffé tôt ce matin quand à la radio j'ai appris la nouvelle, il venait d'avoir 81 ans.
Je savais depuis des mois qu'il luttait contre cette saloperie de cancer qu'on nomme encore poliment une longue maladie.
On en parlait encore au téléphone il y a deux semaines, trois peut-être, je ne sais plus.
Ce que je sais, c'est que la chanson française perd un immense artiste et ses proches perdent encore plus que ça : un homme sincère, attentionné, cultivé, intelligent, sensible, drôle, honnête et j'ai une pensée émue pour sa famille à laquelle j'adresse par ce message mes plus sincères condoléances, j'espère Marie que tu liras ce message.
Sache que ton père a été pour moi bien plus qu'une idôle, vraiment un ami. Il me téléphonait tous les mois depuis qu'il savait que je traversais depuis ma rupture une dépression sévère, il me parlait beaucoup et se confiait aussi au sujet de sa récente peine.
Je n'ai pas le courage d'appeler sur son portable pour dire tout ça. Mes larmes sont l'expression de l'immense chagrin que je ressens, j'ai perdu un ami très cher.
Il nous reste ses chansons, à nous ses fans et dans celle-ci il exprime avec des mots simples la douleur qui m'étreint, c'était ça d'ailleurs la force de ce poète, il ne faisait pas de grandes phrases, des mots simples, "direct" comme il disait souvent, droit au coeur, portés par sa voix que nous n'oublierons jamais.
Au revoir François...